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Découverte : Neon White, un platformer unique en son genre

Alors que l'on est en plein désert vidéoludique, quelques expériences savent sortir du lot pour rythmer l'année.

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Une fois de plus, Annapurna Interactive prouve qu’il sait miser sur les bons chevaux lorsqu’il s’agit d’éditer un jeu. Avec un catalogue comprenant des titres comme Outer Wilds, Journey et bientôt Stray, c’est peu dire que l’entreprise collectionne les expériences rafraîchissantes. Neon White, développé par Ben Esposito, est dans cette même lignée. Une pépite que l’on ne remarque pas au premier coup d’œil, mais qui fait mouche lorsqu’on s’y penche.

Un coup de cœur ou un coup de gueule ? Une envie, une passion du moment ? La rédaction vous invite à découvrir un jeu, qu’il soit récent ou non, et vous incite à y jouer, ou non.

Un jeu pour les speedrunners, mais pas seulement

Neon White mélange différents genres, mais se définit clairement par son gameplay principal : le puzzle-platformer. Sa partie FPS n’est là que pour diversifier les chemins et dynamiser l’action. Enfin, le visual novel enrobe le tout d’une histoire suffisamment intéressante pour être suivie, mais qui marque surtout des pauses bienvenues entre les niveaux. Des moments de répit nécessaires pour reprendre son souffle après une petite dizaine de parcours animés.

Parce que ces phases de puzzle-platformer sont le cœur du jeu, et la carotte pour laquelle on se bat. Quand on regarde quelqu’un jouer à Neon White, difficile de ne pas être impressionné par la fluidité du mouvement, l’enchaînement des combinaisons pour terminer un niveau le plus rapidement possible. Et si tout cela semble loin d’être à la portée de n’importe qui, les mécaniques sont particulièrement faciles à prendre en main.

Le Souls des platformers

C’est un jeu qui pousse le joueur à se surpasser, à rejouer les mêmes niveaux encore et encore pour s’améliorer. L’objectif : décrocher la médaille de platine et collecter tous les cadeaux. Mais contrairement à un Souls, le but n’est pas de lâcher le joueur dans la nature en lui disant « Git Gud ». Il n’est pas question de respecter des timings précis ou une stratégie pensée à l’avance. Le joueur trace sa route, peut s’inspirer de ce que font les autres, mais finira toujours par trouver le chemin qui le définit.

Le résultat, c’est qu’il est difficile de ne pas vouloir terminer tous les niveaux à 100% avant de passer à la suite. Et après une expérience comme Elden Ring, vouloir se replonger dans un jeu exigeant ne semblait pas être la meilleure des idées. Mais Neon White se démarque clairement de la formule From Software en allant à l’essentiel. Il pousse le joueur vers le haut, lui montre la voie sans l’assister bêtement, offrant un sentiment d’accomplissement après chaque course.

La recette est très addictive, et les sessions peuvent se faire plus ou moins longues selon le temps disponible. Le support Switch se justifie pleinement, permettant de jouer de n’importe où à n’importe quel moment. Le Steam Deck peut également faire l’affaire, pour peu que vous ayez réussi à l’obtenir. Quoiqu’il en soit, si vous vous ennuyez en ce début d’été, laissez sa chance à ce petit jeu qui ne paye pas de mine mais sait comment vous pousser dans vos retranchements sans jamais devenir un poids.

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