Diablo 4, premier aperçu des classes

Les deux derniers week-end ont été l’occasion de se plonger dans la bêta du nouveau Diablo. On y a découvert les bases du prochain titre de la licence, ce que serait son premier acte et ses premiers niveaux, mais aussi les fonctionnalités principales. C’était également l’occasion de tester les 5 différentes classes que propose Diablo 4, et autant dire que si certaines sont particulièrement grisantes, d’autres nous ont laissé sur notre faim.

Premier constat en regardant le casting, l’objectif est de faire vibrer la fibre nostalgique des joueurs de Diablo II. Barbare, Sorcier, Voleur, Nécromancien et Druide sont de la partie pour le lancement. Un casting déjà bien rôdé, mais qui offre une grande variété de styles de jeu. Ces retours sont évidemment basés sur ce que l’on a pu constater lors des bêtas, avec un kit de sorts limité, et un plafond au niveau 25.

La puissance brute du Barbare étoffée

Blizzard a eu l’occasion de revenir à plusieurs occasions dessus, mais le Barbare prend clairement du temps à voir son potentiel s’étoffer. Il possède un arsenal de 4 armes dont il peut se servir selon les compétences choisies. Mais même en choisissant de n’en utiliser qu’une, les autres apportent leur statistiques à l’équipement. On ressent une véritable puissance émanant de la classe, au détriment d’une résistance amoindrie sans un équipement adéquat.

Le Barbare manque un peu d’énergie dans son ensemble, malgré un kit plutôt fourni en cleave et AoE. Les compétences phares de Diablo II et Diablo III sont présentes, ce qui ne dépaysera pas les aficionados. Cependant, sa mobilité reste assez ridicule par rapport à d’autres classes, et l’esquive n’est pas toujours suffisante.

Un Druide mollasson mais plein de potentiel

Le Druide est clairement la classe qui nous a le moins convaincu à l’heure actuelle. Si les différentes voies qu’il peut emprunter sont bien différenciées, la classe est très molle sans avoir beaucoup de dégâts. Capable de se transformer en ours ou en loup-garou, il peut également adopter un style de jeu plus tranquille avec les voies terre et foudre. Mais en contrepartie, l’adepte de la nature est bien plus résistant que les autres aventuriers.

On retrouve dans son kit des sorts venus tout droit de Diablo II, revus pour offrir un jeu plus prononcé. Seulement, s’il est satisfaisant d’adopter la forme d’un ours pour se pavaner au milieu des ennemis pendant qu’on les massacre, le tout est fastidieux. Rien de bien réellement dramatique, mais il faut aimer prendre son temps. On ne sait toujours pas ce que vaut sa compétence unique qui n’était pas disponible lors de ces bêtas.

Réveillez les morts avec le Nécromancien

Très inspiré de sa version Diablo III, le Nécromancien possède un arbre de compétence très spécialisé. Son armée de mort-vivants est une capacité de base, et il peut rapidement décider de s’en débarrasser pour gagner en puissance. Un échange qui ne semble pas vraiment rentable tant les invocations s’imposent en combat. A côté de cela, il peut se spécialiser dans le sang, l’os ou l’ombre, pour des dégâts directs ou sur la durée. Les cadavres ennemis peuvent aussi lui servir, même s’il peut les laisser se décomposer naturellement.

A bas niveau, et surtout sans équipement, certaines voies sont clairement en deçà des autres. Son manque de mobilité est également un défaut dans quelques situations, mais il profite de compétences à distance très efficaces pour ne pas en être dépendant. Cette itération du Nécromancien est très plaisante dans l’ensemble, malgré la présence de certains abus liés aux aspects légendaires avec la voie du sang.

Le Sorcier élémentaire est de retour

La magie des arcanes disparaît, et ce sont les trois voies élémentaires de Diablo II qui reviennent dans ce nouvel opus. Sans être complémentaires, le feu, la foudre et la glace peuvent s’utiliser en simultanée pour obtenir divers effets. Cependant, en se spécialisant dans l’une de ces magies, le potentiel de la classe s’affirme. Il possède également des compétences défensives plutôt efficaces, le gardant hors de danger sans trop de difficulté.

Dans l’ensemble, choisir un seul élément semble le plus efficace avec le Sorcier. Et si c’est le feu qui semble ressortir pour le moment, la téléportation reste un atout majeur de la classe. Les autres voies ne sont cependant pas à négliger. La foudre est très efficace en monocible malgré un coût en ressource élevé, ce qui en fait une bonne spécialisation pour les world boss. La voie de la glace devrait quant à elle s’imposer plus naturellement en late game grâce à tout le contrôle qu’elle propose.

Un Voleur au gameplay adaptatif

Mélange de l’Amazone et de l’Assassin de Diablo II, la classe possède l’agilité du Chasseur de démons de Diablo III. Le Voleur peut ainsi jouer à distance muni d’un arc ou d’une arbalète, ou bien au corps-à-corps avec deux armes de mêlée. Un arbre de compétences qui joue sur les deux tableaux, mais en profite également pour ajouter des pièges. La classe possède un arsenal offensif terrifiant, mais qui peine à fonctionner.

De toutes les classes de Diablo 4, le Voleur est celle dont la ressource vient le plus souvent à manquer. S’il veut assurer des dégâts corrects dans ses combats, il doit dépenser son énergie très rapidement. Et malgré une mobilité énorme, ce n’est ni en combattant en mêlée ni en distance que le tout semble s’harmoniser. Ce sera probablement la classe la plus dépendante de ses aspects légendaires.

Si toutes les classes sont assez plaisantes à jouer, elles ne semblent pas toutes égales dans Diablo 4. En étant limité au niveau 25 et une poignée de compétences disponibles, on ne saurait que trop conseiller aux nouveaux venus de se pencher sur des classes faciles à prendre en main comme le Sorcier ou le Nécromancien. Les autres seront un peu plus difficiles à maîtriser, mais restent très efficaces dans l’ensemble.