Preview : Une demi-heure pour trancher des trucs dans Ghostrunner 2
Et ça fait du bien.
Pris au piège dans l’avalanche de titres prévue pour la fin d’année se trouve ce qui devrait assurément être une valeur sûre. Car c’est le 26 octobre qu’a choisi le studio polonais One More Level pour envoyer sur PC, Xbox Series et PS5 Ghostrunner 2. Une suite au jeu sorti il y a trois ans déjà, et qui nous mettait dans la peau d’un ninja cyberpunk sautant de mur en mur pour découper tout ce qui dépasse. Il n’a donc pas fallu nous convaincre très longtemps pour s’essayer à une preview du deuxième opus pour voir si les sensations sont toujours au rendez-vous.
La preview à laquelle nous avons eu accès montrait environ une demi-heure de gameplay, sur PC. Le temps de faire un petit tour d’horizon des mécaniques à disposition.
Pour ceux qui étaient passé à côté, ou n’auraient jamais vu Ghostrunner premier du nom pendant un marathon de speedrun, le principe est archi simple. Vous êtes au commande de Jack, ghostrunner de profession, qui armé de son simple katana se déplace le plus vite possible dans des environnements quelque peu hostiles. Avec la possibilité pour accélérer son mouvement de se ruer à travers ses ennemis, courir sur les murs, glisser ou encore utiliser son grappin. Bref, tout ce qui peut aider à la vitesse. Et pour la suite, on prend les mêmes et on recommence, mais avec un plus. Le jeu est plus beau, un peu plus rapide, mais surtout beaucoup plus accessible.
Rapide et furieux
Profitant à merveille du passage à la next-gen, Ghostrunner veut en mettre plein les yeux. Respectant à la lettre le cahier des charges du cyberpunk, entre néons publicitaires géants et profondeurs obscures. Sans compter les jeux de lumière et des textures qui ont pris leur petit coup de polish, le résultat est sans appel. L’environnement est plus agréable à l’œil, et offre une meilleure visibilité de tout ce qui nous attend.
Et il faut bien ça pour appréhender les arènes et identifier toutes les menaces qui se dressent sur la route. La règle de base n’a pas changé. Au moindre coup reçu, c’est la fin. Que ce soit pour le héros, mais aussi pour les ennemis. Seules les parades – un peu plus permissives que dans le premier opus – et la capacité à ralentir le temps du cybersamouraï sont là pour échapper à la mort.
Alors, on se lance dans les arènes, on repère les cibles à trancher, et c’est parti. On sent d’ailleurs que les équipes de One More Level ont mis l’accent sur l’architecture des niveaux, pour mieux mettre en avant tout l’attirail de Jack. Des murs pour walljump à foison, des options pour prendre de la hauteur avec le grappin, puis des rails pour accélérer. La progression devient nettement plus fluide, et ça fait plaisir.
Pour compléter l’éventail de nouveautés, on abordera la séquence finale de la démo, qui se faisait à dos de moto. Un passage fort en intensité, où il était évidemment question d’esquiver les obstacles devant nous, quitte à créer sa propre route à l’aide du décor. De quoi se dire que la version finale a peut-être encore quelques bonnes surprises en réserve.
Nos premières impressions sur Ghostrunner 2
Ça donne envie
Quand on a une formule qui marche, pas besoin de se créer des problèmes en essayant de la réinventer. Ghostrunner 2 l’a bien compris, et reste donc sur la même recette que son prédécesseur. Mais en offrant au die and retry un meilleur écrin, plus fluide et bien plus accessible. Reste désormais à attendre d’avoir le jeu complet entre les mains, pour rager un peu dans un premier lieu, et voir si le contenu sur la durée sera au même niveau d’intensité que ce qui nous a été présenté.
