Epic Games se sépare de 16% de ses effectifs
Les bénéfices de Fortnite ne suffisent plus à tout maintenir à flot.
C’est un fait, Epic Games n’est finalement pas aussi rentable qu’il n’y paraît. Après avoir, pendant longtemps, fait peser le plus gros de son modèle économique sur la réussite de Fortnite, le géant américain déchante. Car si le battle Royale continue de faire des émules, il est loin de conserver son statut de poule aux œufs d’or.
Dans l’optique de réduire ses coûts, Epic Games a donc pris la décision de passer par la case licenciement. En tout, ce sont pas moins de 870 employés qui viennent de se faire pousser faire la sortie, soit environ 16% de l’effectif total du groupe.
« Depuis un certain temps, nous dépensons bien plus d’argent que nous n’en gagnons. J’ai longtemps été optimiste quant à la possibilité de traverser cette phase de transition sans licenciements, mais avec le recul, je m’aperçois que cela n’était pas réaliste. »
Tim Sweeney – Directeur général d’Epic Games
Près de 1120 personnes impactées
Parmi les plus touchés par la vague de licenciements, si l’on en croit les nombreux employés à se manifester sur les réseaux, les équipes de Mediatonic ont vu leur effectif se réduire comme peau de chagrin. Acheté en 2021 après l’énorme succès de Fall Guys, le studio se retrouve ainsi privé d’une grande partie de ses employés. Toutefois, contrairement à ce que laissaient entendre certaines rumeurs, Mediatonic ne devrait pas encore mettre la clé sous la porte.
En plus des 870 licenciements, près de 250 personnes supplémentaires sont également impactées par la restructuration opérée par Epic Games. En effet, l’entreprise a pris la décision de se séparer de deux de ses filiales. Ainsi SuperAwesome retourne à l’indépendance, et le site musical Bandcamp se retrouve vendu à Songtradr.
Ne reste plus qu’à voir quelle direction va prendre l’entreprise américaine pour ses futurs investissements. Une chose est sûre, en rejoignant la longue liste des groupes ayant réduit la voilure ces derniers mois, Epic Games prouve que personne n’est à l’abri d’une mauvaise gestion en temps de crise.