Generic selectors
Exact matches only
Search in title
Search in content
Post Type Selectors
post

Test : The Man Who Erased His Name frappe un peu mou

Et ce n'est pas parce qu'il a pris un coup de vieux.

like-a-dragon-gaiden-the-man-who-erased-his-name-test-avis-pc-xbox-series-one-ps4-ps5

En attendant Infinite Wealth prévu pour le début d’année prochaine, Like a Dragon s’offre un petit chapitre bonus avec The Man Who Erased His Name. Une petite parenthèse mettant en scène Kazuma Kiryu, le protagoniste historique de la franchise et qui avait simulé sa mort à la fin de Yakuza 6 : The Song of Life. Mais difficile de faire disparaître le Dragon de Dojima, surtout quand il retourne à ses amours de baston.

Ce test a été réalisé sur Xbox Series via un code fourni par l’éditeur.

La retraite aura été de courte durée pour Kiryu, qui à peine sa mort simulée doit retourner au charbon. En même temps, il faisait déjà une brève apparition dans Yakuza : Like a Dragon et est une partie intégrante de l’histoire du prochain titre de la saga. Mais tout de même, pour quelqu’un qui a simulé sa mort, il est drôlement actif et visible. La faute à des ennemis qui menacent de s’en prendre aux enfants du Morning Glory, cet orphelinat cher à son cœur. L’envoyant en plein dans le conflit entre alliance Omi et clan Tojo, à l’aube de leur dissolution.

Voila donc notre héros envoyé dans le quartier de Sotenbori à Osaka, où il devra jongler entre le crime local et les différentes factions souhaitant l’utiliser. Tout en passant la moitié de son temps à vainement clamer qu’il n’est pas ce yakuza légendaire au look identique et utilisant le même style de combat. Non lui c’est Joryu, et il a des lunettes de soleil. L’erreur est facile mais vous vous trompez.

La maison de l’absurde

Tout cela est un peu tiré par les cheveux, mais en même temps c’est la routine de la franchise. Cela permet d’apporter un peu de légèreté dans une histoire sinon bien sombre, remplie comme toujours de trahisons, enlèvements, tentatives d’assassinat et autres joyeusetés du genre.

Il ne faut d’ailleurs pas longtemps pour voir que The Man Who Erased His Name prend du vieux pour essayer de faire du neuf. Avec une réutilisation abondante des assets des titres précédents, que ce soit pour un bref passage à Yokohama ou l’aventure à Osaka. Mais aussi avec une formule qui fait tout le charme de la saga. Offrir une histoire principale prenante, et à côté un millier d’options pour se changer les idées avec des activités secondaires.

On peut ainsi citer de manière non exhaustive une avalanche de mini-jeux, allant du billard aux bornes d’arcades en passant par le traditionnel karaoké. Le tout complémenté par le réseau Akame, qui sert à offrir des quêtes plus ou moins longues, et récompensera par des points bien utiles pour améliorer les compétences de Kiryu. Le jeu propose également un Colisée, où il faudra bien évidemment faire la bagarre avec tout ce qui bouge. Sans oublier les petits cabarets qui permettent de draguer des hôtesses, mais cette fois-ci dans une version qui dépasse les frontières de la gêne (voir encadré).

like-a-dragon-gaiden-the-man-who-erased-his-name-rues
Déjà vu ?

Et comme toujours, cette formule est diablement efficace, et l’on passe un bon moment. Pour peu que l’on fasse l’effort de s’arrêter pour une requête d’un habitant ou tabasser des voyous, les aller-retours incessants entre deux points de la ville pour faire avancer le scénario ne sont pas un problème. On aimerait néanmoins qu’ils soient un peu moins présents, puisque la franchise a cette mauvaise habitude de se reposer bien trop souvent sur eux.

Le cabaret horrifique

Passage obligé dans la licence, les cabarets sont bien évidemment au rendez-vous du titre. Mais ici, RGG Studio a innové, et sorti le grand jeu. Exit les conversations avec les hôtesses pour débloquer des scènes qui se veulent un peu chaudes avec des tas de polygones. Place à des conversations avec des hôtesses, mais en prises de vue réelles. Parce que clairement, on pouvait faire encore plus gênant.

Entre des actrices mises dans des robes bien trop petites pour faire ressortir leurs atouts, les phrases clichés qui rendent encore moins bien quand ce sont des vrais humains qui les prononcent, et tous les sous-entendus, le résultat est comme on pouvait s’y attendre affreux. On est tout de même en 2023, ce serait pas mal de passer à autre chose, d’autant plus que la saga n’a pas besoin de ça pour exister.

L’amour de la baston

Côté combat, la série retourne à ses premiers amours de beat them all. En même temps, cela reste le format le plus adapté pour une histoire à vivre en solo. Kiryu peut alterner entre deux styles : Agent et Yakuza. Le premier est défini par l’utilisation de gadgets, bien perchés et représentés par des animaux, comme une araignée qui est en fait un grappin, ou des drones d’attaque. Tandis que le second est un grand classique, avec de la force de frappe pure et dure. La possibilité d’attraper des éléments du décor pour les utiliser contre les ennemis est toujours là. Tout comme les actions de ferveur qui déclenchent des petites scènes toujours plus absurdes.

like-a-dragon-gaiden-the-man-who-erased-his-name-combat
Toujours prêt pour la bagarre

Alors on passe un bon moment, on se perd à droite à gauche, et tout cela est loin d’être désagréable. Mais on ne peut s’empêcher de se demander si le Dragon de Dojima ne méritait pas un peu mieux qu’un tout petit spin-off pour raccrocher les wagons. Il nous aura fallu 20 heures pour venir à bout du scénario, dont honnêtement la moitié a été passée à faire des quêtes annexes ou tester des mini-jeux. Fallait-il vraiment expédier cet arc de son histoire dans un chapitre additionnel qui ne sert qu’à faire patienter jusqu’à janvier 2024 pour le prochain jeu de la franchise ? Ici on pense que non, et qu’une aventure un peu plus poussée aurait été la bienvenue, mais clairement RGG Studio n’était pas du même avis.

Le bilan du test de Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name

gamosaurus-avis-test

Il ne réinvente rien, mais Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name fait bien ce qu’on lui demande. A savoir faire le pont entre la fin de l’arc Yakuza et le début de celui Like a Dragon, tout en offrant un petit bonbon sucré mettant en scène Kazuma Kiryu. On y passe du bon temps, on dégomme tout ce qui passe, perd des heures dans toutes les activités annexes. Tout en gardant les regrets habituels concernant le rythme et les incessants aller-retours, et une aventure un peu courte. C’est sympathique pour patienter avant Infinite Wealth, mais pas beaucoup plus.

Les points forts

  • Le retour du combat en beat them all
  • Une formule maîtrisée…
  • Visuellement plaisant la nuit…
  • Toujours une myriade d’activités annexes
  • On passe un bon moment à se perdre

Les points faibles

  • Finalement un peu court
  • … Même si parfois un peu frustrante
  • … Mais avec beaucoup de recyclage
  • Pas beaucoup de nouveautés

Comprendre notre système de notation

0
Donnez votre avis dans les commentairesx