Bandai Namco annule plusieurs jeux et met des employés sur la touche

Depuis avril dernier, Bandai Namco cherche à économiser les coups dans sa filiale japonaise. Cela se traduit par l’annulation de plusieurs jeux et des employés poussés à la démission en étant écartés de tout projet. Sur les 1 300 personnes que compte l’entreprise, 200 ont été touchées par cette restructuration. Et cela malgré le succès de Shadow of the Erdree, le DLC d’Elden Ring, et de Sparking Zero.

Comme relevé par Bloomberg, la pratique du oidashi beya -mettre des employés sur le banc de touche pour les pousser à démissionner- est courante au Japon. Pourtant, la société se défend d’avoir fait cela sciemment. Selon Bandai Namco, il s’agit simplement d’une pause en attendant d’être affecté à un nouveau projet.

« Il n’existe aucune organisation comme une « oidashi beya » chez Bandai Namco Studios conçue pour faire pression sur les gens pour qu’ils partent volontairement. »

Un représentant de Bandai Namco à Bloomberg

Qu’il s’agisse ou non d’une volonté de faire partir ces employés, le fait est que l’entreprise japonaise subi encore les effets du post-Covid. Les joueurs sont moins présents, notamment sur les appareils mobiles et les jeux en ligne.

Pour réajuster les coûts et faire des économies, de nombreux projets ont donc été annulés, dont des jeux avec les licences Naruto et One Piece. Côté mobile, Tales of the Rays a définitivement fermé ses portes en juillet 2024. Blue Protocol suivra dès le 18 janvier prochain, sans même avoir eu le temps de débarquer en occident.

Bandai n’est d’ailleurs pas seul dans cette situation. Square Enix est également passé par là, annulant de nombreux projets et cherchant maintenant à renforcer sa présence sur de multiples plateformes. L’éditeur derrière Final Fantasy avait d’ailleurs réalisé de nombreux licenciements plus tôt dans l’année.