Sega remercie 240 employés et libère le studio Relic Entertainment
Un licenciement qui touche la Sega Hardlight et Creative Assembly.
La restructuration n’est pas finie pour Sega qui annonce aujourd’hui 240 nouveaux licenciements et la séparation avec Relic Entertainment. Ces nouveaux départs touchent principalement les studios européens de la firme. Notamment Creative Assembly, qui a déjà vu de nombreuses mesures être prises. Mais Sega Hardlight, l’équipe derrière Sonic Dream Team, n’est pas épargnée.
En plus du billet officiel de Sega, Relic Entertainment a publiquement annoncé devenir un studio indépendant. Cela grâce à investisseur externe qui n’est pas nommé. Malgré le changement énorme que cela implique, le studio assure cependant qu’il continuera à mettre à jour ses titres, à commencer par Company of Heroes 3 avec sa 1.6. En espérant que ce nouveau départ permette à Relic de retomber sur ses pattes après avoir perdu 121 employés en mai 2023.
Mais pour les studios encore affiliés à Sega, c’est l’hécatombe. La firme japonaise souhaitant toujours faire du bénéfice, il n’était pas possible de garder autant de postes. De plus, le contexte géopolitique joue pour beaucoup dans ces décisions. Mais en posant le contexte de ses décisions, Sega montre surtout une volonté de rentabilité toujours plus grande. Il n’est pas seulement question de gagner un peu d’argent, mais le plus possible.
« L’environnement commercial entourant le secteur de la consommation, en particulier dans la région européenne, a évolué rapidement, y compris dû à la demande de séjour à domicile lié au COVID-19 et au ralentissement économique dû à l’inflation, etc., et la rentabilité a été réduite. »
Haruki Satomi, CEO de Sega