Découverte : Big Helmet Heroes fait la bagarre sans prise de tête
Un joyeux chaos.
Après une première expérience en jeu mobile avec Big Helmet Heroes PvP Arena, Exalted Studio a décidé de voir les choses en grand. Le studio montpelliérain a donc choisi de porter sa licence à un tout autre niveau en sortant Big Helmet Heroes sur PC et consoles. Et passe ainsi d’un simple autobattler à un beat’em all 3D un brin déjanté.
Un coup de cœur ou un coup de gueule ? Une envie, une
passion du moment ? La rédaction vous invite à découvrir un jeu,
qu’il soit récent ou non, et vous incite à y jouer, ou
non.
Cet article a été réalisé avec une clé fournie par
l’éditeur.
Ici, le principe est simple. Faire la bagarre pour aller secourir la princesse enlevée sous vos yeux. Et libérer, au passage, les 29 autres petits combattants emprisonnés par l’ennemi. Un scénario certes pas très original mais qui sert surtout d’excuse pour tabasser à peu près tout ce qui bouge. Et il faut bien l’avouer, là dessus, Big Helmet Heroes ne se loupe pas et offre un parfait défouloir pour quiconque aime un tant soi peu l’action sans prise de tête.
Une prise en main simple et rapide
C’est d’ailleurs sans doute le plus gros point fort du titre, la simplicité. La prise en main des différents combattants se fait en quelques minutes à peine et permet donc très vite de pouvoir foncer dans le tas. Le tout, sans trop se poser de question. Et si le jeu récompense la réalisation de combo, avec notamment la possibilité de récupérer de la vie, il est tout à fait possible de laisser de côté toute forme de réflexion.
Avec sa trentaine de héros combattants, Big Helmet Heroes offre en plus un large choix de styles de combat. Ils peuvent toutefois être réuni en quatre branches distinctes. On retrouve ainsi le Guerrier, en général muni d’une épée et d’un bouclier, et qui joue parfaitement l’équilibre entre l’attaque et la défense. La Brute manie de son côté des armes massives et combat de manière beaucoup plus lente mais compense avec une grosse puissante. L’Assassin, armé de deux petites dagues, mise sur la rapidité, aussi bien dans ses déplacements que dans ses attaques. Et enfin le Moine, dont le style peut s’apparenter à une véritable danse tant l’agilité est le cœur de chacun de ses combats.
Quatre styles principaux qui profitent ensuite de nombreuses variations en libérant chaque petit combattant. Chacun d’eux dispose en effet de talent qui lui sont propres et qui apporte une touche de fun dans des combats qui pourraient sinon se ressembler. Geler ses adversaires ou les électrocuter. Écraser tout ce qui bouge ou lancer un troupeau de moutons sur les vagues ennemies. Le choix est vaste. Sans oublier que tous les héros verront leurs attaques légèrement modifiées en fonction des armes ramassées, donnant une impression de renouveau permanent. En prime, il est possible de varier les plaisirs puisqu’à chaque niveau, le jeu propose de choisir avec quel combattant poursuivre.
À deux c’est plus fun
En solo, il sera ainsi possible de choisir deux héros pour se lancer dans le niveau suivant. Ensuite, il suffit d’alterner entre eux selon les besoins ou l’envie. À deux en revanche, chacun contrôle un seul des champions déjà débloqué. Et devra s’en contenter jusqu’à trouver un nouveau héros à libérer d’une des cages dorées cachées dans chaque chapitre.
Une légère contrainte très vite oubliée tant le jeu prend une nouvelle dimension en jouant en coop. Les combats déjà dynamiques en solo, gagnent encore en rapidité et finissent très souvent dans un joyeux chaos. Pour peu que chacun ramasse les armes disponibles à terre tout au long des niveaux et l’anarchie devient totale. Il faut dire qu’entre les capacités spéciales de chacun et les effets apportés par les brochettes de chamallow, les tapettes à mouche électrique ou autres éléments explosifs, les effets visuels deviennent vite très nombreux. Voir même un peu trop.
Surtout que les ennemis aussi sont parfois dotés de capacités très visuelles. Une véritable orgie d’effets qui finit malheureusement par rendre certains combats illisibles. Au point d’en venir à se demander où est son propre combattant dans toute cette pagaille.
Pourtant, passé ces moments trop chaotiques pour nos yeux, la beauté de la DA nous embarque facilement dans chaque univers. Avec ses 20 niveaux, le jeu nous transporte dans des environnements aussi coloré que surprenants qu’il est plaisant de découvrir. Nos petits héros se retrouvent ainsi à arpenter des labyrinthes de bottes de paille, le tombeau d’un pharaon égyptien ou encore la surface d’une guitare électrique. Dépaysement garanti.
Loin d’être parfait, Big Helmet Heroes tient toutefois ses promesses et offre un beat’em all fun et sans prise de tête. À faire si possible avec un copain pour passer un bon moment. Et s’il ne révolutionne pas le genre et manque parfois d’un peu de lisibilité, il reste parfait pour se détendre avec une bonne baston.