Preview – On a essayé Atelier Sophie 2: The Alchemist of the Mysterious Dream
Un retour aux sources pour Sophie et les 25 ans d'Atelier.
Six ans après sa première apparition dans série, Sophie revient dans un épisode intitulé Atelier Sophie 2 : The Alchemist of the Mysterious Dream. Un retour logique pour fêter les 25 ans d’Atelier, puisque Atelier Sophie fut le premier jeu de la saga à s’ouvrir au grand public, arriver sur PC et s’offrir un petit succès populaire. Quelques semaines avant sa sortie définitive sur PS4, Switch et évidemment PC, nous avons pu découvrir les premières heures du titre.
Cette preview a été réalisée sur PC grâce à un code fourni par l’éditeur.
Commençons par le plus important : il n’est pas nécessaire de maîtriser la saga Atelier pour profiter du jeu, ni même d’avoir joué au premier épisode. Un récap des événements concernant Sophie est disponible dès le menu principal, et mis à part quelques références de temps à autres, vous ne manquerez rien dans votre progression. Le titre continue sur la lancée de ses ainés et se veut accessible au plus grand nombre.
Fluidité et accessibilité
L’histoire se situe quelque temps après le premier jeu avec Sophie, la présentant en train de quitter son village natal pour devenir une véritable alchimiste, accompagnée de Plachta. Sauf qu’évidemment, rien ne se passe jamais comme prévu, elles se retrouvent rapidement séparées et Sophie doit arpenter le monde des rêves pour retrouver son compagnon.
La volonté d’accessibilité se retrouve également dans le gameplay. Après deux tentatives peu fructueuses avec Ryza, Atelier revient au système initial d’alchimie de Sophie dans une version améliorée. Un plateau avec des cases à remplir via les différents ingrédients et des formes avec les cinq éléments pour obtenir des bonus, et vous obtenez ainsi un système de puzzle facile à prendre en main. Il suffit de quelques minutes pour tout assimiler, et l’ensemble est assez plaisant.
Et pour faire tout ça, il faudra évidemment récolter ses ingrédients. Cela se passe ici dans des zones plus vastes que dans le premier épisode, mais toujours fermées. La parenthèse des derniers jeux est passée, et le studio Gust revient à une formule plus maîtrisée pour éviter les mauvaises surprises. Néanmoins, quelques nouveautés sont au programme comme ces mini-jeux lors des récoltes pour améliorer la qualité des objets récoltés.
C’est dans les vieux pots qu’on fait la meilleure alchimie
Côté combats, on reste dans la continuité d’Atelier Sophie, avec un système au tour par tour. Ici, on retrouve 3 combattants en première ligne pendant que 3 autres sont en retrait. Les deux lignes pouvant interagir entre elles, pour faire des attaques combinées ou se soutenir. Le tout guidé par la jauge de TP (pour Technical Points), qui va se remplir au fil du combat et permettre l’utilisation des compétences combinées. Mais surtout, on retiendra la disparition des chargements autour des combats, comme tout jeu qui se respecte de nos jours. Il n’est plus question de péniblement ralentir la progression pour permettre aux chargements de se faire, brisant grandement l’immersion. Tout s’enchaîne avec fluidité, et le tout n’en est que plus plaisant.
Enfin, les graphiques continuent eux aussi leur lente transition vers la modernité. Le titre s’offre une petite cure de rafraîchissement, avec des environnements un peu plus détaillés. Cela reste limité, et il ne faut pas trop s’attarder sur certains détails, mais l’ensemble reste visuellement travaillé. Les personnages aussi ont été retravaillés, pour être plus fins. On est toujours dans un J-RPG, et le chara-design vous le rappellera plus d’une fois, mais cela reste dans un style coloré et plaisant visuellement.
Nos premières impressions
Un bel opus pour fêter les 25 ans
Atelier Sophie 2 ne semble plus vouloir trop prendre de risques. On repart sur des bases assainies, après quelques écarts pas forcément bien accueillis dans les précédents épisodes. La formule est maîtrisée, et le gameplay a été fignolé à défaut d’être repensé. Avec un cap passé au niveau technique, et toujours cette volonté de se montrer accessible au plus grand monde.