Preview : On a pu essayer Dragon’s Dogma 2, et c’était bien
L'ambiance fantasy old-school comme on l'aime.
S’il y a bien un projet attendu du côté de chez Capcom, c’est Dragon’s Dogma 2. Révélé il y a un peu plus d’un an, le titre a eu le droit depuis à plusieurs petites présentations. Dont une toute récente au Tokyo Game Show, et qui dévoilait les bases du gameplay et des différentes classes. Et ça tombe bien, puisque c’est exactement ce qui était au cœur de la preview à laquelle nous avons eu accès.
Nous avons été conviés par Capcom à une session preview pour Dragon’s Dogma 2. Étaient disponibles 3 démos limitées à quinze minutes chacune, mettant en scène les cinématiques du jeu et la partie open world.
On ne s’attardera pas vraiment sur la première démo, puisque celle-ci se concentrait surtout sur l’aspect narration et les cinématiques du titre. Elle permettait certes de jouer une archère, mais pendant de brefs instants. On en retiendra que le jeu tourne bien, et que le RE Engine est toujours aussi efficace.
Non, le plat de résistance résidait dans les deux autres parties. On pouvait y incarner combattant ou voleur, lâchés dans l’open world et avec quelques activités disponibles. Avec à chaque fois la possibilité de choisir notre propre chemin, ou suivre un de nos pions qui fait office de guide.
Utiliser le décor et l’ennemi
Et vu à quel point Capcom insiste dans ses communications sur le rôle prépondérant de ces compagnons de route, c’est logiquement la voie que l’on a choisi de suivre. Nous voila donc embarqués dans des chemins montagneux, à suivre la mage du groupe, qui connait un endroit où il y a des monstres à éliminer. Mais avant d’y arriver, on croisera harpies, trolls ou autres créatures qui peuplent l’open world.
L’occasion de voir toute la petite troupe à l’œuvre quand il s’agit de taper sur des trucs. Les pions sont assez autonomes, attaquant les créatures hostiles quand il le faut. Mieux encore, ils sont censés apprendre de leurs précédentes rencontres pour retenir le point faible des monstres. Ainsi, le groupe savait directement qu’il fallait attaquer les pieds du troll pour le faire tomber, et ensuite lui massacrer la tête, au sens littéral du terme. Quand il ne s’écrasait pas lui même dans une paroi, s’étourdissant tout seul comme un grand. Car oui, il est toujours possible de jouer avec le corps des ennemis ou éléments du décor.
Il est également possible de donner aux compagnons des instructions simples : nous venir en aide, s’arrêter, nous suivre ou reprendre la route. De quoi éviter qu’ils se retrouvent seuls en mauvaise posture, ou qu’au contraire ils partent s’attaquer au mauvais ennemi.
Les rencontres se sont ainsi suivies, sans problème majeur à signaler. Le voleur, naturellement habile et mobile, était bien plus agréable à prendre en main. Bien aidé par ses compétences qui lui permettaient de sauter dans les airs et fondre sur les ennemis. Tandis que le combattant, lui, semblait un peu pataud. Difficile néanmoins en si peu de temps de dire si c’est dû à la direction de la classe ou à la prise en main forcément express.
L’ambiance next-gen
Si, faute de temps, l’on a pu parcourir qu’un petit fragment de ce monde ouvert, celui-ci est tout de même assez enthousiasmant. L’univers est soigné, réussi visuellement, et tout s’enchaîne de manière relativement fluide. Le côté combat demandait quelques minutes pour réellement s’y adapter, mais devenait rapidement accrocheur. Avec une interface assez minimaliste, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Tout le monde dispose de sa barre de vie, et point final. Offrant donc une meilleure lisibilité, même quand les effets s’accumulent.
On aurait forcément aimé pouvoir crapahuter un peu partout pour voir si tout était de ce standing. Pousser un peu plus pour découvrir des mécaniques avancées, et tout le pan RPG du titre. Voir si tout le reste de l’univers dégage cette petite atmosphère particulière du premier opus et qui donne envie de s’y perdre. Ou tout simplement se pencher sur le système de quêtes et leur réalisation.
Mais ce n’était pas l’objet du jour, et ce sera pour une autre fois. Le jeu est encore en plein développement, et aucune fenêtre de sortie n’est pour le moment évoquée. D’ici là, on attendra patiemment, mais plutôt confiants en ce que Capcom est en train de préparer.
Nos premières impressions sur Dragon’s Dogma 2
C’est un oui
Le premier contact avec Dragon’s Dogma 2 est à la hauteur de ce que dégageaient les bande-annonces. Un gameplay qui sent bon la licence, dans un monde très soigné et qui donne envie d’être exploré. Avec une attention particulière accordée aux animations, alliées ou ennemies. Difficile de dire précisément où va le titre tant le build semble pris très tôt dans le cycle de développement, mais l’intention est là. Bref on a hâte d’en voir plus, mais on attendra tranquillement que les équipes travaillent en paix.
