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Test : Age of Mythology Retold, le retour de la légende

TROJAN HORSE FOR SALE

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Après avoir fait le tour complet des Age of Empires, il semblait inévitable que Microsoft s’attaque au remaster d’Age of Mythology. Le petit cousin un peu différent de la famille, qui est presque comme les autres mais dont la différence fait tout son charme, et qui a toujours su garder une place à part dans le cœur des fans. 22 ans après la sortie originelle, voilà donc Age of Mythology: Retold. Un titre qui bénéficie lui aussi d’un petit lifting bien mérité, et comme pour ses aînés de quelques retouches. Mais si on exclut la nostalgie, a-t-il vraiment quelque chose à proposer ?

Ce test de Age of Mythology: Retold a été réalisé sur PC via un code fourni par l’éditeur.

Si vous avez joué à l’une des Definitive Edition d’Age of Empires, vous ne serez pas dépaysé ici. Le schéma est le même, appliqué à la lettre. Un petit coup de jeune sur les graphismes, des options d’accessibilité à la pelle pour se rendre à la hauteur des standards d’aujourd’hui, et des ajustements minimes au niveau du gameplay.

Nous voilà donc toujours en présence d’une version un peu plus fun, avec une pointe de rapidité et un gameplay un peu simplifié par rapport à la profondeur que peut atteindre Age of Empires. Mais c’est bien là tout ce qui a fait l’attrait d’Age of Mythology en son temps. Un jeu plus facile d’accès, et où on peut prendre du plaisir sans être un fanatique hardcore des RTS.

Service minimum

On retrouve ce jeu de stratégie basé sur l’Antiquité, avec son emphase sur les créatures mythiques et ses héros. Avec la possibilité de se dévouer aux dieux grecs, égyptiens, nordiques, mais aussi aux atlantes issus de la première extension. Chaque divinité est accompagnée de ses unités mythiques uniques, et de différentes améliorations exclusives.

Mais surtout donnent accès à un pouvoir divin qui permet de renverser le cours des batailles. Et, petite nouveauté, les pouvoirs ne sont désormais plus à usage unique. Pour compenser, leur coût en ferveur augmente à chaque utilisation, histoire de ne pas simplement pouvoir en abuser pour l’emporter. Un changement plutôt agréable, et qui contribue à la dimension fun du titre.

En revanche, pas de panthéon chinois au lancement, puisque celui-ci ne sera disponible qu’avec la première extension, plus tard cette année. Et c’est un peu dommage de devoir attendre ainsi pour une civilisation déjà existante depuis huit ans. D’autant plus que pour voir du contenu inédit et un tout nouveau panthéon, dont l’identité n’a pas encore été dévoilée à l’heure actuelle, il faudra revenir passer une tête lors de la deuxième extension.

Même son de cloche du côté des campagnes disponibles. Sont jouables trois scénarios, à savoir l’histoire d’Arkantos dans La Chute du Trident, la campagne additionnelle Le Présent d’Or, ainsi que La Nouvelle Atlantide, sorti à l’époque avec The Titans. Les cartes sont quasiment identiques, et seules quelques variations minimes sont à déclarer.

La Méduse en raytracing

Côté nouveautés, on peut citer la limitation de population revue à la hausse, pour des parties toujours plus chaotiques, ou la fin des limites de ferveur. Mais l’ajout le plus significatif est le nouvel Age des Merveilles, atteint une fois une merveille construite et tant qu’elle reste debout. Celui-ci vous accorde passivement de la ferveur, tout en réduisant drastiquement les coûts et délais de récupération des pouvoirs divins. Pendant cet âge, les unités mythiques sont nettement plus larges et puissantes.

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Non, vraiment, ça en jette

Enfin, comme les précédents remasters, Age of Mythology: Retold bénéficie des dernières innovations pour rendre le gameplay plus accessible. A savoir le Villager Priority System, qui permet de gérer automatiquement les priorités des villageois pour les rendre autonomes et ne pas avoir à les micro-manager. Malheureusement, les problèmes d’IA sont eux aussi toujours là, et les villageois ont la fâcheuse tendance à se coincer entre deux arbres ou se perdre en essayant de trouver le chemin le plus long vers le prochain minerai. Le pathfinding au global est d’ailleurs en retrait, puisqu’il sera toujours question de voir vos unités choisir leurs cibles au hasard quand elles ne perdent pas leur temps à leur tourner innocemment autour.

Évidemment, les plus gros changements sont du côté visuel, balancés à grands coups de raytracing. Et un rapide coup d’œil permet de se rendre compte que ce relooking est aussi remarqué que réussi. En plus d’une interface ajustée, les nouveaux graphismes rendent honneur au jeu de base sans pour autant faire tâche de nos jours. Même son de cloche pour les menus, qui font nettement plus modernes. Et si l’on a pas pu juger du niveau complet de la VF, puisque certaines traductions manquaient à l’appel pendant le test, l’ensemble devrait logiquement être de qualité.

On ne change pas une recette

Sans surprises, le tableau est donc extrêmement similaire à celui des Definitive Edition. Le cœur du gameplay est identique, l’essence du jeu respectée, et hormis quelques changements minimes ou améliorations d’accessibilité, c’est surtout au niveau graphique que se fait la différence. Et encore une fois, le travail est bien fait. Les quelques nouveautés ne viennent pas chambouler l’expérience de jeu, mais permettent de développer encore un peu plus le côté à part du titre.

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Les ours canadiens, parce qu’il ne faut pas les oublier

De quoi passer quelques dizaines heures à refaire de fond en comble la campagne, mais cette fois-ci sans abuser des codes – qui sont toujours là. Quoi que, un petit hippopotame volant ne fera de mal à personne ?

Le bilan du test de Age of Mythology: Retold

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Age of Mythology: Retold fait ce que l’on attend de lui, de manière assez scolaire. Rendre le jeu acceptable pour les standards techniques d’aujourd’hui, que ce soit visuellement, dans l’ergonomie ou l’accessibilité. Mais à l’instar des précédents remasters du côté de la saga Age of Empires, les mêmes problèmes sont toujours là. Une IA parfois surprise en train de cueillir des fraises, un pathfinding vraiment limité, et au final que peu de nouveautés majeures. Le titre reste toujours aussi plaisant, même s’il fait tout de même son âge et aura du mal à séduire un nouveau public.

Les points forts

  • Un beau relooking tout en restant fidèle au matériau de base
  • Ce même feeling encore au rendez-vous même après 20 ans
  • L’accent sur l’accessibilité
  • Quelques petites nouveautés dans le gameplay…

Les points faibles

  • Quand même pas mal de bugs
  • L’IA et le pathfinding, encore et toujours
  • Le panthéon chinois seulement en DLC
  • … Même si finalement assez minimes

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